Si vous faites partie de ceux qui ont partagé la joie de l’ailière des Bleues Manon Houette, après avoir marqué un but face au Monténégro au Mondial féminin de hand, le 12 décembre 2017 à Leipzig, alors vous faites partie de ceux qui vont sûrement parier en ligne sur Bwin ou Winamax sur l’équipe des bleues pour le prochain match qui pourrait les emmener loin dans la compétition. En effet, les handballeuses françaises sont vraiment aux portes du titre de champion du Monde d’handball. Vendredi 15 décembre, elles affronteront une première étape, une demi-finale à leur portée contre la Suède.
C’est assez original pour être mis en avant aujourd’hui. En effet, on comptabilise six joueuses à venir de Metz sur les 18 bleues, ce qui représente en fait 1/3 du groupe. On retrouve donc les pivots Laurisa Landre et Béatrice Edwige, mais également les ailières Manon Houette et Laura Flippes ainsi que la demi-centre Grâce Zaadi et l’arrière Orlane Kanor. Le compte est bon pour ces 6 joueuses qui sont arrivées en Allemagne dans d’excellentes conditions puisqu’elles ont effectué un début de saison presque parfait en club, que ce soit en Championnat de France ou en Ligue des champions, Metz n’a perdu qu’un seul match et c’était contre les Monténégrines de Buducnost.
Elles remporteront cependant une belle victoire en 1/4 de finale (25-22) face à ces dernières, en portant le maillot national et en tirant une réelle satisfaction personnelle de ce résultat, pour chacune d’entre elles. Alors, l’équipe de France doit-elle au champion de la Ligue Féminine ? En tous cas, Olivier Krumbholz reconnaît volontiers que l’équipe de France doit une fière chandelle à ces championnes de Metz et explique : « Il faudrait être stupide pour ne pas s’appuyer sur ce que font les Messines. J’ai vu tous leurs matchs à domicile et je les ai repris à la vidéo. J’ai discuté avec Mayonnade, l’entraîneur, et avec Grâce. Non seulement on s’appuie sur les joueuses, mais il y a aussi des mouvements collectifs de Metz qu’on reproduit. On est là pour faire des choses qui marchent ».
On a pu voir des photos et des extraits magnifiques et émouvants des joueuses de l’équipe de France, comme Béatrice Edwige, qui exultera après sa victoire face au Monténégro au Mondial féminin de hand, le 12 décembre 2017 à Leipzig. Mais si les « Dragonnes » de Metz ont joué un rôle primordial et majeur dans tous les succès français, il n’en reste pas moins que certaines joueuses se sont plutôt fait remarquer pour leurs belles performances. On peut par exemple citer Edwige et sa défense acharnée ou encore Landre pour ses actions et son activité efficace au cœur de l’arrière-garde adverse, marquant 19 buts. On a également été surpris par la vitesse en contre-attaque de Houette qui a marqué 31 buts, signant ici le meilleur total français. Flippes et Kanor, toute jeunette de 20 ans et faisant ses débuts internationaux, ont eu moins de temps de jeu, mais n’ont pas démérité de louanges pour autant. Mais la star qui crèvera l’écran sera incontestablement Zaadi.
Krumbholz ne manquera pas d’éloges au sujet de celle qu’il a placé en guise de chef d’orchestre dans l’équipe : « La grande bonne nouvelle, c’est la qualité de ce que produit Grâce. On lui a donné les clefs du camion et elle continue avec des performances égales à celle qu’elle fait en club, voire mieux. Elle est vraiment très, très, très bonne ». Zaadi, du haut de ses 24 ans, est déjà capable de faire parfois la différence à elle toute seule, en arrivant à marquer même 17 buts. Mais si elle est en position offensive, on sait également que son rôle ne se limite pas qu’à l’attaque. Krumbholz ajoutera en effet : « Elle est en réussite au tir et en plus elle a énormément progressé en défense. Elle a du talent, elle a pris confiance. Manu Mayonnade lui a donné beaucoup de responsabilités à Metz. Elle gère ça très bien parce que c’est une fille intelligente. ». Comprendre par-là : c’est une vraie patronne !
Laurisa Landre, le nouvel atout de Metz et attaquante puissante, joueuse expérimentée et actuelle internationale française déclare même à ce sujet que la présence collective des filles de Metz n’est pas pour rien dans cette réussite et qu’elle lui permettait d’aller bien plus vite et de vraiment compenser une préparation qui pourrait être trop courte. Elle ajoutera : « Jouer avec ses partenaires de club, ça crée des affinités. Ça prend plus de temps avec les autres », alors que Zaadi, en relation demi-centre à pivot avec Laurisa, explique de son côté : « C’est un atout. Il y a forcément des automatismes ». Une collaboration qui semble cependant marcher à merveille et profiter à l’équipe des bleues en bonne voie sur la route des finales de cette Coupe du Monde d’handball.