Chaumont découvre la Ligue des champions

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Il est toujours intéressant de suivre les débuts d’un petit club qui fait son entrée chez les grands. Et c’est ce que va vivre le club de Chaumont, qui va connaître son baptême du feu dans la Ligue des champions de volley, mercredi soir à 18h00. Il enclenchera effectivement son premier match de Ligue à Belchatow, en plein cœur de la Pologne, et va voir ici se concrétiser un début de carrière, aboutissement impressionnant d’une étonnante montée en puissance pour un club qui était alors, il y a cinq ans de cela, encore en D2.

Le petit poucet du groupe C

Si on compare les trois autres équipes dans le groupe de Chaumont, on peut facilement voir une sacrée différence de carrière avec 3 groupes qui cumulent neuf participations au Final Four sur les douze dernières années. On retrouve effectivement les Polonais de Belchatow, les Russes du Dynamo Moscou, mais aussi le club de Novossibirsk, qui a remporté un titre en 2013. Avec son budget inférieur à 1,5 million d’euros, dans une ville de 22.000 habitants, le CVB 52 fait bien évidemment office de Petit Poucet dans ce groupe C. Bruno Soirfeck, président du club, souligne à cet effet : « Avec les deux Russes, il n’y a pas de comparaison possible puisque leurs joueurs sont payés entre 150.000 et 300.000 euros par saison. Chez nous, on peut presque retirer un zéro ! Les Polonais sont entre nous et les Russes ».

Chaumont reste compétiteur

Chaumont n’a également pas la prétention de vouloir succéder au club de Paris Volley et à celui de Tours. Il a conscience que ce sont ici les deux seuls clubs français à avoir conquis la C1 en 2001 et en 2005, mais fait savoir également qu’il n’est pas dans la compétition pour faire de la figuration ou pour découvrir le Championnat.

Vraiment convaincu que ses hommes peuvent s’extraire de ce groupe ultra relevé, Bruno Soirfeck a conscience qu’il peut se démarquer en finissant dans les deux premiers ou parmi les trois meilleurs des cinq poules et déclare à ce sujet : « Il est hors de question de laisser entendre aux joueurs et au staff qu’on est en mode touriste. Maintenant, de là à dire qu’on va franchir le premier tour haut la main, bien sûr non… ».

La belle histoire du petit club

Quel que soit le futur résultat de ce club dans le championnat, et quoiqu’il arrive cette année sur la grande scène continentale, on peut vraiment constater que le parcours de ce petit club de Chaumont est déjà une belle histoire à lui tout seul. On a affaire ici à un club qui a franchi tous les échelons, usant de méthodes de bon sens depuis qu’il a été refondé en 1996. Bruno Soirfeck ne manque pas d’éloges pour qualifier son club : « C’est un club qui travaille. On a inversé l’esprit familial du début au profit du professionnalisme. On a agi comme des gens économes et qui ont des difficultés financières, en calculant et en comptant tout.

Puis, avec les résultats, nous avons été suivis par des partenaires et nous avons réussi à convaincre davantage les élus. J’ai voyagé en Europe et dans le monde pour voir ce qui se faisait ». Souhaitant alors étoffer la structure du CVB52, il embauchera même un chargé de communication et un manager général. Mais s’il y a une période à retenir pour l’histoire de ce club, c’est l’année 2015. Une année pendant laquelle il a franchi un cap en faisant venir Silvano Prandi, 69 ans, au poste d’entraîneur. Silvano est alors à l’époque très coté et surtout expérimenté, avec de beaux bagages sur lui comme quatre titres de champion d’Italie et vainqueur de la Ligue des champions. Histoire de s’assurer encore plus de la présence d’atouts dans son club, Chaumont investira également sur l’un des jeunes Français les plus prometteurs du moment : l’attaquant de pointe Stéphen Boyer, âgé de 21 ans et sacré en Ligue mondiale cet été avec les Bleus d’Earvin Ngapeth.

Des résultats qui bondissent en 2017

En renouvellement permanent, l’équipe profite alors de ces deux piliers, mais également d’un effectif international de choix avec des joueurs cubains, mais aussi canadiens, finlandais ou encore serbes. Cela lui permet de voir ses résultats bondir en 2017, et surtout de conquérir le titre de champion de France et de gagner une place de finaliste de la Challenge Cup (C3). Mais si le club explose dans le classement, les installations sur place mettront un peu de temps pour suivre. Le CVB52 devra même s’expatrier à Reims, à plus de 200 km, pour accueillir la Ligue des champions, car son actuelle salle, proposant moins de mille places, n’est pas aux normes. Bruno Soirfeck reste cependant confiant en attendant la livraison d’un palais des sports, d’une capacité de 2300 spectateurs, prévue pour 2020. Le minimum pour son équipe et surtout son public qu’il considère comme « le meilleur public de France ».

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