Un changement sur le modèle sportif français ?

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Nous apprenons aujourd’hui qu’un rapport sur la refonte du modèle sportif français vient d’être remis à Roxana Maracineanu, tout juste nommée ministre des Sports le 4 septembre 2018 et succédant à Laura Flessel dans le gouvernement Édouard Philippe.

Le rapport plein d’espoirs

C’est un très gros et prometteur rapport prônant une refonte du modèle sportif français, qui a été officiellement remis mardi à la ministre des Sports, Roxana Maracineanu. Ce rapport demande entre autres la création d’une agence et une tutelle moins forte de l’Etat, au travers de 120 pages qui vont en fait dans le sens demandé par l’Etat dans sa commande. Une ambition certaine de recentrer sa mission sur le contrôle et la réglementation. Mais il a également pour ambition de donner plus d’autonomie au mouvement sportif, histoire de parvenir assez rapidement à un modèle plus efficace, que ce soit en ciblant le haut niveau, comme le développement des pratiques et des sports sur lesquels vous pourrez toujours miser sans changement notable sur Unibet.

Mais ce qui est bien plus marquant encore, et qui nous revient forcément aux oreilles, c’est que les auteurs dressent un constat plutôt négatif. On parle alors de complexité du modèle actuel, mais aussi de manque flagrant de lisibilité des politiques sportives et des missions respectives des différents acteurs. Le rapport cite également un manque de cohérence entre les décisions et dénonce l’absence de concertation entre les acteurs. Le consultant Patrick Bayeux et l’ancienne directrice des Sports au ministère, Laurence Lefèvre, désormais directrice de cabinet de Mme Maracineanu, n’hésitent pas à énumérer ces lacunes dans le rapport, ajoutant à la liste une sorte de constat de « saupoudrage de moyens ».

Un contrôle pour remplacer la tutelle

Aujourd’hui, on sait que l’État passe par le ministère des Sports pour reverser des subventions aux fédérations chaque année. Des sommes concédées pour ces organismes qui agissent pour son compte et selon ses objectifs, dans les domaines du haut niveau et du développement des pratiques amateures. C’est une des raisons pour laquelle le rapport recommande que cette « tutelle » soit tout simplement remplacée par « un contrôle ». Un acte qui vise à rendre transparentes la gestion des comptes et également la prévention du dopage.

Mais le rapport met le doigt également sur un point qui marque en fait l’évolution la plus importante demandée. Elle porte en effet sur une demande de création d’une agence, sous la forme d’un groupement d’intérêt public. Ce GIP serait alors en charge du haut niveau et des pratiques sportives, obligeant ainsi l’État à ne plus être le seul décisionnaire et donc seul maître à bord. Un État qui serait alors invité à partager la gouvernance avec le mouvement sportif. Un mouvement sportif qui serait quant à lui représenté par le comité olympique, le monde économique et les collectivités territoriales. Mais pas d’inquiétudes à avoir, cela ne changera en rien la législation des sites de paris en ligne comme NetBet.

On imagine bien que ce rapport prend en compte l’espoir de voir ce modèle se décliner au niveau local, avec des conférences régionales. Les auteurs du rapport, reprenant une critique récurrente sur le manque d’évaluation des résultats, écrivent et expliquent : « Vis-à-vis des fédérations et du haut niveau, notre organisation devrait faire des choix assumés quant au soutien financier aux disciplines olympiques et paralympiques. ».

Mais qui financera tout cela ?

C’est la question qui ne peut être évitée et qui a toute son importance pour l’avenir de ce projet. Avec quel financement cela pourrait-il se mettre en place ? Si on en croit les explications et les soumissions du rapport, « le mouvement sportif et les collectivités ont estimé un financement public d’État de l’ordre de 400 millions d’euros. ». Ce qui représente donc pour le coup le « montant des taxes existantes » sur la Française des Jeux, mais aussi sur les paris en ligne comme ceux orchestrés sur des sites de bookmakers comme Bwin et les droites télés « qui ne seraient plus plafonnées. ».

En d’autres termes, les recettes encaissées par ces organismes de jeux seraient intégralement versées au sport. Mais tout est encore à ce stade en phase de projet et d’étude et ce déplafonnement fait partie des 57 propositions du rapport, qui seront donc toutes étudiées au cas par cas par les autorités concernées.

En attendant, cela n’aura aucun impact sur l’univers des paris sportifs en ligne que vous connaissez tous. Vous pouvez donc continuer à miser en toute quiétude et profiter des nombreux bonus proposés pendant votre inscription sur un nouveau site de paris en ligne auquel vous ne seriez pas encore inscrit.

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