La photo fait le tour de la presse sportive de ce lundi 29 janvier 2018. On y voit Roger Federer en larmes, brandissant son trophée après sa victoire en finale de l’Open d’Australie face au Croate Marin Cilic, le 28 janvier 2018 à Melbourne. Un grand moment d’émotion pour tous ceux qui ont vécu l’événement en direct, et une très belle victoire pour le Suisse qui poursuit son prodigieux parcours à 36 ans et demi. Nous espérons que vous avez suivi nos conseils et misé une petite pièce sur Winamax ou encore ParionsSport !
Venant de remporter son 20e titre du grand Chelem, il porte ici son avance sur son poursuivant Rafael Nadal qui en est à quatre trophées et remporte donc son troisième titre majeur depuis son retour à la compétition en janvier 2017. Une bien belle nouvelle pour ce sportif, après six mois d’arrêt à cause d’une blessure au genou. On se souvient bien qu’il avait gagné son huitième Wimbledon, en juillet dernier et surtout qu’il établit ici également un record, déjà contre Cilic à l’époque. Un Federer qui n’en finit pas de défier le temps et qui avait même déclaré avant la finale : « Quand je suis revenu, je me serais bien contenté d’en gagner un de plus avant de prendre ma retraite ! ».
Il devient alors le second vainqueur de Grand Chelem le plus âgé de l’histoire, tout juste derrière l’Australien Ken Rosewall âgé de 37 ans, et on peut assurément se douter que ce record-là ne risque pas de lui échappera avant longtemps.
Moment d’émotion et de grande joie, on a pu voir en direct lors de la retransmission de la rencontre et surtout pendant la remise du prix, un Roger Federer qui n’a absolument pas pu empêcher son visage de s’inonder de larmes de joie en recevant son vingtième trophée du Grand Chelem. Un record vertigineux qui fait suite à l’issue d’une très belle finale gagnée en cinq sets contre le Croate Marin Cilic, 6-2, 6-7 (5/7), 6-3, 3-6, 6-1, dimanche 28 janvier 2018 à Melbourne pour ce désormais clôturé Open d’Australie 2018.
Égalant le record du Serbe Novak Djokovic et de l’Australien Roy Emerson avec six trophées grâce à ce doublé en Australie, il déclarera au micro devant le public, avant de s’interrompre, la voix brisée par l’émotion : « C’est un rêve, le conte de fée continue. Après l’année que j’ai eue la saison dernière, c’est incroyable ! Vous qui êtes dans ce stade, c’est grâce à vous que je continue à m’entraîner. Merci pour tout. Et à vous, mon équipe, je vous aime. ».
Malgré cette victoire du week-end, Federer ne va pas récupérer la première place mondiale pour le moment. Cependant, il réduit considérablement l’avance de Rafael Nadal qui se trouve à très peu de choses de lui avec 155 points. Un écart qui pourrait bien être radicalement encore plus réduit d’ici à un mois, si Federer participe comme il est de coutume chez le sportif presque chaque année, au tournoi de Dubai. On assisterait alors à une lutte qui se déroulerait à distance avec l’Espagnol, prévu à Acapulco. Une occasion de surveiller ces prochaines rencontres et surtout les cotes des sportifs sur Netbet.
38 degrés au début du match à 19h30. De quoi inquiéter les joueurs sur le court qui profiteront alors d’une finale de l’Open d’Australie, disputée dans les conditions de l’ « indoor », à savoir donc avec le toit de la Rod Laver Arena fermé à cause de cette chaleur intensive. On assistera à un début de rencontre posée, avec le N.2 mondial qui semblera se diriger vers une victoire aisée, menant même 2 sets à 1 et 2 jeux à 0 (balle de 3 à 0) dans le quatrième. Il ne manquera pas au passage de parsemer ce score de première partie de la rencontre de coups magnifiques et de pas moins de 24 aces. Agressif, il fera preuve d’un jeu ultra offensif, agressant sans cesse le Croate à la moindre occasion, notamment sur ses deuxièmes balles.
Le croate Marin Cilic ne se laisse pas faire. Vainqueur de l’US Open 2014, 6e mondial, et ne pouvant pas donner le meilleur de lui-même en juillet à Wimbledon à cause d’une ampoule au pied, il aura une très belle réaction au début du cinquième set, obligeant même Federer à devoir écarter deux balles de break dès le premier jeu. Le Suisse s’accrochera cependant en défense jusqu’à ce que la tornade soit passée, reprenant ensuite très rapidement le jeu en main et l’initiative pour s’envoler vers la victoire, un peu comme l’an passé dans la magnifique finale contre Nadal, en alignant les six jeux suivants pour conclure en 3h 03 min à une victoire.