Les résultats de ce mondial sont surprenants et il faut bien avouer que certaines équipes qui restent en lice, en ayant passé les phases de groupes, n’étaient pas vraiment attendues pour ces 8e. La Suède et la Suisse font justement partie de ceux-là.
Alors qu’elles n’étaient pas vraiment les favorites de leurs groupes, les deux nations ont cependant chacune, de leur côté, combattu sur le terrain avec leurs propres armes. Les joueurs adopteront en effet un jeu long et surtout solidaire. Une attitude sur le terrain qui leur permettra alors de passer toutes les épreuves, comme ce fut le cas pour la Suède qui revient quand même de loin depuis le début de ce tournoi. Du côté de Suisses, c’est plutôt le jeu collectif particulièrement bien rodé, appuyé par une défense efficace, qui lui permettra d’être là où elle est à ce jour. Mais rien n’est terminé et il va falloir à présent pour ces deux équipes s’affronter au court d’un duel dans lequel un seul sortira vainqueur. Les voilà donc opposées en 8e de finale du Mondial ce mardi après-midi, à 16h00, heure de Paris et à Saint-Pétersbourg.
Ces deux nations vont batailler pour ne pas suivre la voie toute tracée de ces gros clients qui se sont prématurément retrouvés au tapis avant eux. Le Portugal, l’Allemagne, l’Espagne ou encore l’Argentine ne sont plus des modèles à admirer à présent, et ces outsiders n’ont donc plus d’autre choix que de rêver déjà d’une victoire en 8e pour imaginer le meilleur pour la suite.
Le sélectionneur suédois Janne Andersson ne cache pas son émotion : « Nous nous concentrons sur nos matches, mais c’est fascinant de voir certains résultats. On voit que les grandes nations ne gagnent pas à chaque fois et c’est une source d’inspiration pour nous. ». Nous sommes donc en présence ici d’une équipe qui rêve forcément d’un nouvel été à l’image de celui de 1994. Une génération de footballeurs qui avait atteint la demi-finale de la Coupe du monde qui se déroulait alors aux États-Unis à l’époque.
On peut donc facilement dire que si les Suédois en sont là à ce jour, c’est grâce en quelque sorte au remaniement de l’équipe effectué par le sélectionneur Janne Andersson, qui a permis en fait à la sélection de se débarrasser de l’esprit clanique qui la tirait vers le bas depuis le début des années 2000. De là à dire que la retraite internationale de Zlatan Ibrahimovic aura été un mal pour un bien dans cette histoire…il n’y a qu’un pas ! En éliminant son parterre de stars, la Suède a en quelque sorte formé une équipe qui ne joue pas pour ou grâce à son image, mais plutôt une équipe qui fait bloc pour se battre pour tout le monde, à l’image d’Emil Forsberg. Il est le principal atout offensif suédois, bien qu’il ne soit pas trop en forme, et se montre particulièrement efficace en défense. Le capitaine Andreas Granqvist se félicite ; « Depuis que Janne a pris la relève, nous avons construit et posé de nouvelles fondations. », alors que du côté suisse, on analyse la situation comme peut le remarquer Johan Djourou : « C’est une très bonne équipe, robuste, structurée et dangereuse sur coups de pied arrêtés. Ils sont bons dans les duels. ».
Il semble bien que la Nati puisse compter sur la motivation et la forme de ses joueurs stars comme Xhaka et Shaqiri, porteurs d’espoir pour cette nation qui joue sa place aujourd’hui dans le mondial. Johan Djourou, qui évolue en défense, ajoutera même : « Arrêter les Suédois est un travail d’équipe, ça commence par les attaquants, jusqu’aux défenseurs, notre équipe est connue pour ses qualités défensives, j’espère que nous le montrerons encore. C’est un adversaire à notre portée. ».
Mais si la Suisse a le moral, il lui faudra cependant bien plus que ça, surtout si on se base sur son dernier duel qui s’est terminé par un match nul poussif contre le Costa Rica (2-2). Mais il y a fort à parier, surtout si vous jouez sur Bwin, que la Nati comptera encore une fois sur ses faiseurs de miracles comme Xherdan Shaqiri et Granit Xhaka, né en Suisse d’une famille issue de cette ancienne province serbe majoritairement albanaise, pour passer ce cap difficile et atterrir en quart.
Xherdan Shaqiri s’est montré particulièrement en forme en Russie, en étant le buteur de la dernière chance face à Serbie (2-1), instaurant son règne et son indispensable présence pour sa précision dans la qualité de passe et dans celle de ses coups de pied arrêtés. De son côté, Xhaka quant à lui semble inspiré par le jeu bien huilé mis en place par le sélectionneur Vladimir Petkovic. La grande question du moment est de savoir si la Suède parviendra en fait à étouffer ce milieu d’Arsenal et surtout si elle parviendra à empêcher cette nouvelle génération talentueuse de franchir ce fameux cap.
En tous cas, si vous pariez en ligne sur des sites comme Unibet ou Netbet, vous savez que ce sera difficile de faire un choix pour évalue le gagnant. Nous ne pouvons que vous conseiller de suivre un peu les cotes sur ces bookmakers et de parier en votre âme et conscience sur l’équipe qui vous semble la plus apte à remporter ce duel de la dernière chance pour les quarts.